Un bombardement israélien sur une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens à Gaza a fait des dizaines de morts jeudi, selon un hôpital local. L’attaque a été revendiquée par l’État hébreu, qui a affirmé avoir ciblé une base du Hamas.
L’armée israélienne a mené une frappe contre une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat, au centre de la bande de Gaza, affirmant avoir visé une base du Hamas à l’intérieur de l’établissement. Cette attaque a causé la mort d’au moins 37 personnes selon un hôpital de Gaza. Israël a justifié cette action, déclarant avoir ciblé des "terroristes" impliqués dans l’attaque du 7 octobre.
L’hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah, où ont été transportés les blessés, témoigne de l’ampleur de la tragédie. Des images montrent des victimes "étendus partout, sur le sol, dehors". "L’odeur du sang dans la salle des urgences... était insupportable", selon Karin Huster, coordinatrice de MSF pour Gaza, sur le réseau social X.
Après des mois de conflit entre Israël et le Hamas, plusieurs installations de l’Unrwa dans la bande de Gaza ont été transformées en abris pour les civils fuyant les violences. Ces bâtiments ne sont cependant pas épargnés par les frappes. Cette situation expose davantage la population civile au danger. L’ONU et plusieurs organisations humanitaires soulignent le besoin urgent de protéger les civils dans la région.
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