Omar Ashtawy \ apaimages/SIPA
L’armée israélienne affirme avoir mené dimanche 16 février une frappe aérienne dans la bande de Gaza. Selon le Hamas, "plusieurs individus armés", soupçonnés de se diriger vers "les troupes israéliennes" ont été touchés.
Le Hamas a dénoncé ce dimanche une "grave violation" du cessez-le-feu après une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. "Le bombardement perfide mené par un drone sioniste ce matin à l’est de la ville de Rafah, visant des policiers chargés de sécuriser l’entrée de l’aide (humanitaire) est considéré comme une grave violation de l’accord de cessez-le-feu", a déclaré le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué. D’après BFMTV, cette attaque a coûté la vie à trois policiers palestiniens. Israël affirme avoir visé "plusieurs individus armés" soupçonnés de représenter une menace pour ses troupes.
Depuis son entrée en vigueur le 19 janvier, la trêve a permis la libération de 19 otages israéliens en échange de plus d’un millier de prisonniers palestiniens. Mais les tensions restent vives. Le Hamas reproche à Israël de bloquer l’entrée de matériel humanitaire. De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé d’intensifier les opérations militaires si tous les otages n’étaient pas libérés. "Nous éliminerons la capacité militaire du Hamas et son pouvoir politique à Gaza", où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007, a-t-il déclaré. Il a ajouté qu’ils ramèneraient tous leurs otages chez eux et feraient en sorte que Gaza ne représente plus jamais une menace pour Israël.
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