Dans l’espoir d’atténuer les effets de la vague de contaminations liées au variant Omicron, l’Israël a commencé à administrer une 4e dose de vaccin à des personnes vulnérables vendredi 31 décembre. Le pays attend des résultats d’études pour étendre le rappel à l’ensemble de la population.
Un an après le lancement de la première campagne de vaccination contre le coronavirus sur son territoire, l’Israël a commencé, vendredi, à administrer une quatrième dose de rappel à des personnes vulnérables, notamment les immunodéprimés. Les autorités sanitaires y ont donné leur approbation. Le pays espère ainsi atténuer la vague épidémique due au variant Omicron.
Le gouvernement israélien avait annoncé, mardi, qu’il allait proposer cette dose supplémentaire aux plus de 60 ans et au personnel médical, mais a finalement décidé de se donner un peu de temps avant de lancer l’inoculation. Certains experts estiment, en effet, que les données scientifiques ne sont pas suffisantes pour justifier une quatrième injection.
L’absence d’études cliniques solides justifiant la nécessité de cette dose supplémentaire de vaccin a été critiquée par plusieurs scientifiques. Face à leur réticence, l’Israël a décidé d’attendre, selon le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash. La vérification va se porter sur l’efficacité de la 4e dose sur l’atténuation des risques d’infection.
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