Jeudi 19 septembre, Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, a averti qu’Israël subirait "un terrible châtiment". Cette déclaration intervient après les explosions meurtrières des dispositifs de transmission des membres de son parti survenues mardi et mercredi au Liban.
Dans un discours, le chef du groupe libanais pro iranien a prévenu qu’Israël recevra "un terrible châtiment et une juste rétribution, là où il s’y attend et là où il ne s’y attend pas". Hassan Nasrallah a souligné qu’il ne divulguerait aucun détail sur "le timing, le lieu ou la nature" de la réponse que le Hezbollah est en train de préparer, rapportent les médias français comme Midi-Libre. L’armée israélienne a annoncé jeudi des frappes contre le Hezbollah au Liban pour restaurer la sécurité dans le nord d’Israël. Tsahal a confirmé la mort de deux soldats. Ces actions s’inscrivent dans une nouvelle stratégie du gouvernement de Benjamin Netanyahu pour permettre le retour des habitants.
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Deux explosions de bipeurs et de talkies-walkies utilisés par le Hezbollah au Liban ont causé la mort de 37 personnes et environ 3 000 blessés. Dans un discours télévisé, Hassan Nasrallah a accusé Israël d’avoir franchi "toutes les lignes rouges" avec ces attaques, qui n’ont pas été revendiquées par l’État hébreu. Il a affirmé qu’Israël ne réussirait pas à permettre le retour des habitants du nord, déplacés par les bombardements. Le commandant iranien Hossein Salami a promis une "réponse écrasante" de l’axe de résistance, tandis que l’armée israélienne a déclaré que le Hezbollah avait transformé le sud du Liban en "zone de combat".
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