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Après les deux explosions à Beyrouth, la France a envoyé des marins-pompiers de Marseille pour aider les secours.
L’énorme double explosion à Beyrouth, la capitale libanaise, a fait 171 morts et plus de 6 000 blessés. Outre ces victimes, de nombreux dégâts ont été également recensés.
Après ce drame, des marins-pompiers de Marseille ont été envoyés au Liban pour aider les secours sur place. "L’accueil des Libanais est vraiment très chaleureux, les gens nous disent ’merci la France’", a raconté le capitaine de frégate Bruno, sur Franceinfo. Selon lui, tout le monde a fait preuve de bienveillance, notamment les pompiers de Beyrouth avec qui les pompiers de Marseille sont liés depuis très longtemps.
Comme le note Franceinfo, deux détachements ont été envoyés au Liban. Le premier, composé de 9 personnes (médecins et logisticiens confondus), a porté assistance à la population. D’après le capitaine de frégate, deux dispensaires ont été ouverts. "Un au consulat français pour s’occuper des ressortissants qui en ont besoin, et un autre dans une caserne de pompiers de Beyrouth pour accueillir la population beyrouthine", a-t-il annoncé.
Les blessés liés à l’explosion des fenêtres ont été très nombreux. Le marin-pompier Bruno a décrit qu’il n’y a plus aucune vitre dans un périmètre de deux kilomètres autour du port de Beyrouth. Une situation très complexe, selon lui, car toutes les infrastructures au niveau du port ont été détruites et les services y sont désorganisés.
L’autre détachement a fait l’expertise dans le domaine portuaire. Les marins-pompiers ont donné des conseils pour gérer les navires endommagés. "Nous avons investigué tous les navires qui ont été touchés par l’explosion dans le port", a évoqué le capitaine de frégate.
Il a ainsi relaté que deux bateaux ont coulé, et un troisième de 50 mètres de long et de 800 tonnes a été projeté hors de l’eau se retrouvant ainsi sur le quai. Pour les autres (il y en a six qui présentent des risques), des mesures conservatoires ont été prises. "En lien avec les autorités portuaires et la marine libanaise, nous leur donnons des conseils pour les mettre en sécurité, afin qu’ils n’apportent pas de danger par la suite", a-t-il confié.
Jusqu’ici, aucune date de retour de ces marins-pompiers n’a été indiquée mais le capitaine de frégate Bruno a estimé que les éléments resteront au Liban jusqu’à la fin de la semaine.
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