En vertu des sanctions de l’ONU, Washington a annoncé, lundi 21 septembre, des mesures punitives liées à l’Iran. Celles-ci visent notamment le ministère iranien de la Défense et le président vénézuélien Nicolas Maduro.
Les Américains ont imposé des sanctions unilatérales pour renforcer la pression sur l’Iran, alors que les Nations unies vantent le multiculturalisme. Lundi, Donald Trump a annoncé des mesures punitives contre 27 personnes ou entités au nom du respect de sanctions de l’ONU contre Téhéran, qui sont pourtant contestées par le reste du monde.
Les médias rapportent des sanctions visant le ministère iranien de la Défense et deux de ses organisations chargées de la logistique des forces armées et des industries militaires. Accusé d’aider l’Iran à "contourner l’embargo de l’ONU sur les armes", le président vénézuélien, Nicolas Maduro, est également concerné.
Le président des Etats-Unis estime que l’Iran a constamment "menti" sur ses intentions nucléaires. Donald Trump justifie ainsi son retrait de l’accord international de 2015, dans lequel Téhéran s’engageait à ne pas se doter de l’arme atomique.
"Mon gouvernement utilisera tous les moyens à sa disposition pour bloquer les ambitions iraniennes en matière d’armes nucléaires, balistiques et conventionnelles", a déclaré le dirigeant américain dans un communiqué.
Washington veut également punir les pays qui ne respectent pas les sanctions contre l’Iran. Donald Trump a signé un décret qui "gèle les avoirs et intérêts aux Etats-Unis de ceux qui contribuent à vendre ou transférer des armes" à la République islamique.
Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a indiqué à la presse que ces mesures sont "un avertissement qui doit être entendu par le monde entier". Dans la nuit de samedi à dimanche, il avait prévenu que les sanctions de l’ONU contre la République islamique d’Iran étaient de "retour".
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