Le Bangladesh fait face à sa plus grave épidémie de dengue jamais enregistrée, avec plus de 1000 décès depuis le début de l’année, selon les statistiques officielles. Cette maladie, transmise par les moustiques, atteint un niveau sans précédent dans le pays.
Selon les données publiées le soir du dimanche 1er octobre par la Direction Générale des Services de Santé, plus de 200 000 cas confirmés de dengue ont été recensés, entraînant le décès de 1006 personnes. Selon Be-Nazir Ahmed, ancien directeur des services de Santé, le nombre de décès enregistrés cette année dépasse le total cumulé de tous les décès enregistrés depuis 2000, année marquée par la première épidémie de dengue au Bangladesh. "Il s’agit d’un événement sanitaire de grande ampleur, tant au Bangladesh que dans le monde", a-t-il déclaré, rapportent les médias francophones comme La Tribune de Genève.
"L’épidémie met une pression énorme sur le système de santé" du Bangladesh, avait dit de son côté le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, pendant un point de presse en ligne, il y a quelques semaines.
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La dengue est une maladie qui se propage dans les régions tropicales et qui se caractérise par des fièvres élevées, des céphalées, des symptômes gastro-intestinaux tels que des nausées et des vomissements, ainsi que des douleurs musculaires. Dans les cas les plus graves, elle peut provoquer des saignements sévères pouvant être mortels.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que la dengue et d’autres maladies virales transmises par les moustiques se propagent de manière plus rapide et plus étendue en raison du changement climatique.
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