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Kim Yong-Chol, le haut responsable nord-coréen lors du sommet de Hanoï, n’a pas été exécuté.
Le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo a affirmé vendredi 31 mai que Kim Yong-chol, le haut responsable du parti unique nord-coréen aurait été exécuté, selon Le Parisien. Interlocuteur privilégié de Mike Pompeo avant la rencontre entre Kim Jong Un et Donald Trump, l’homme aurait tombé en disgrâce après l’échec du sommet à Hanoï.
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Dimanche 2 juin, Kim Yong-Chol a pourtant été vu parmi les principaux leaders de la Corée du Nord, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA. A l’occasion d’un événement artistique, il était présent aux côtés du président Kim Jong Un, son épouse Ri Sol Ju ainsi que d’autres hauts dirigeants du parti et des officiers, comme le rapporte Le Figaro. Il n’a pas été exécuté en mars dernier à l’aéroport de Mirim, comme l’avait cru la presse sud-coréenne.
À la suite de l’échec du deuxième sommet, Kim Hyok-Chol qui avait fait le travail préparatoire avec l’émissaire américain Stephen Biegun, aurait été sanctionné. Il aurait été écarté de son poste à la tête de l’organe chargé de cette négociation sur la dénucléarisation. Contacté dimanche sur les contacts établis avec Kim Yong-Chol et la Corée du Nord, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo n’a pas souhaité s’exprimer. Il a seulement annoncé que les Etats-Unis menaient "les négociations en privé".