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Le mardi 13 octobre, l’Arabie Saoudite a échoué à intégrer le Conseil des droits humains des Nations unies mardi. "Une réprimande spectaculaire", selon un responsable de Human Rights Watch (HRW).
Sur Twitter, Bruno Stagno, directeur exécutif adjoint de l’ONG Human Rights Watch (HRW), a écrit dans des propos traduits par la presse française : "le Conseil des droits humains a aujourd’hui envoyé une réprimande spectaculaire à l’Arabie Saoudite de Mohammed ben Salmane (le prince héritier)".
Il a ensuite lancé que le seul pays à ne pas être élu, fui par une majorité des membres de l’ONU et que "le royaume récolte ce qu’il mérite pour ses graves violations des droits de l’Homme et pour ses crimes de guerre à l’étranger".
Ce conseil compte 47 membres et 15 sièges étaient en jeu. Toutefois, plusieurs organisations de défense des droits humains et les Etats-Unis le critique vertement car certains pays accusés de violer ces mêmes droits y ont leur place.
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Parmi ces 15 sièges, 4 ont été disputés, tous dans le continent asiatique et le Pacifique. La Chine a obtenu 139 voix, ce qui est une énorme chute par rapport aux 180 votes la dernière fois qu’elle avait été élue en 2016. "Cela montre que de plus en plus d’Etats sont perturbés par le bilan désastreux de la Chine en termes de respect des droits", a analysé Louis Charbonneau, responsable d’HRW aux Nations unies.
Le Pakistan et l’Ouzbékistan ont été élus avec 169 voix et le Népal avec 150. L’Arabie Saoudite est la seule nation à s’être présentée à l’élection qui n’a pas été élue, avec seulement 90 votes. Cuba et la Russie font partie des 11 pays qui ont été élus sans opposition.
Il faut savoir que l’ONU compte 193 membres et ils ont tous pu voter.
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