Après les explosions meurtrières à Beyrouth, le président du Liban, Michel Aoun, a tenu à nier toute ingérence de son homologue français, Emmanuel Macron.
Le samedi 15 août, Michel Aoun a indiqué sur BFMTV que l’enquête sur les explosions du port de Beyrouth va prendre du temps. Le chef d’État en a profité pour nier toute ingérence de la part des Français. Dans des propos retranscrits notamment par Le Huffington Post, le président libanais explique : "les Libanais ont beaucoup apprécié cette visite (d’Emmanuel Macron)".
Celui qui est à la tête d’un gouvernement controversé a continué : "nous le remercions de nous avoir rendu visite très rapidement (...). Lorsque quelqu’un vient pour vous tendre la main de l’aide ceci ne s’appelle pas de l’ingérence dans les affaires de l’autre". "Lorsque l’on s’immisce dans la désignation d’un gouvernement, là il y a ingérence"… Ce qu’Emmanuel Macron n’a pas fait, assure Michel Aoun.
> A lire aussi : L’ONU lance un appel de fonds de 477 millions d’euros pour le Liban
Les explosions dans le port de Beyrouth, il y a une dizaine de jours, a tué 177 personnes et fait plus de 6 500 blessés. Les Libanais ont ouvert une enquête et nommé le juge Fadi Sawan pour en être le dirigeant.
"Il n’y a pas de retard dans l’enquête, mais nous avons besoin de temps pour connaître la vérité, car elle est complexe", a indiqué le président libanais, qui s’exprimait alors en arabe sur BFMTV. Aussi, des agents fédéraux américains (FBI) doivent arriver ce week-end dans la capitaine libanaise.
> Notre dossier sur le Liban