Lundi 16 août, Human Rights Watch a demandé à l’Organisation des Nations unies (ONU) d’ouvrir une enquête sur la "disparition forcée" d’opposants politiques au Bangladesh.
Human Rights Watch a appelé, ce lundi 16 août, les Nations unies à ouvrir une enquête contre le Bangladesh et à imposer des "sanctions ciblées". Selon l’ONG, 86 personnes ont disparu au cours de la dernière décennie et quelque 600 personnes ont été interpellées sur la même période dans le pays.
Dans un rapport, Human Rights Watch affirme que ces disparus sont des hommes d’affaires, de militants politiques ou encore des membres de l’aile étudiante du Parti nationaliste du Bangladesh. "Il est devenu assez clair que les autorités du Bangladesh sont prêtes à se détourner et même à garantir l’impunité de ce genre d’abus", a déclaré Meenakshi Ganguly, spécialiste de l’Asie du Sud pour Human Rights Watch.
Le groupe de défense des droits humains a créé une page internet dédiée à ces 86 opposants. Il soutient, par ailleurs, que les personnes libérées craignent de s’exprimer. "Ces disparitions forcées ont créé un terrible climat de peur", a souligné Nur Khan Liton, ancien directeur d’une association locale de défense des droits.
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