Cinq ans après la disparition du vol MH370 dans la nuit du 8 mars 2014, quelques éléments de l’enquête mettent en avant la thèse du suicide du pilote.
Dans la nuit du 8 mars 2014, le vol MH370 de la Malaysia Airlines avait disparu des écrans-radars avec 239 personnes à bord. Le journal Le Parisien a révélé que le pilote de ce Boeing 777 aurait pu se suicider, selon les résultats d’une enquête française.
Citée par Le Parisien, une source proche du dossier a souligné que "certains virages anormaux ne peuvent avoir été réalisés qu’en manuel. Alors, quelqu’un était donc aux commandes de l’avion". D’après toujours le journal, un enquêteur a confié qu’il est pourtant trop tôt pour affirmer catégoriquement cette hypothèse. "Mais rien n’accrédite que quelqu’un d’autre ait pu entrer dans le cockpit...".
Par contre, avec plus de 18. 000 heures de vol à son actif, Zaharie Ahmad Shah, le pilote de la Malaysia ne présente aucun profil suicidaire.
Toutefois, dans le domaine politique, il était un opposant du parti au pouvoir. D’ailleurs, il avait prévu d’assister au procès du leader de l’opposition de centre-gauche malaisienne, Anwar Ibrahim, la veille de la disparition du vol MH370. Selon cette même source, "c’est très complexe et intime, les causes d’un suicide".
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Nos confrères du Parisien ont également indiqué que la piste terroriste et du sabotage auraient également été exploitées. Mais jusqu’ici, les autorités n’ont rien trouvé. Cependant, certaines incohérences demeurent. "On se rend compte qu’il y a plusieurs listes de passagers contradictoires, par exemple sur le placement des passagers", a révélé Ghyslain Wattrelos qui a perdu sa femme et ses deux enfants dans ce vol.
Par ailleurs, un mystérieux chargement de 89 kg avait été rajouté sur la liste du vol après son décollage. "Un conteneur était également surchargé, sans qu’on sache pourquoi", mais l’expert n’a pour autant tiré aucune conclusion. "C’est peut-être de l’incompétence ou une manipulation. Tout est possible. Ça fera partie des questions à poser aux Malaisiens".
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