Un an après la disparition de la Française Tiphaine Véron au Japon, sa mère et son frère ont organisé un rassemblement à Nikko, lieu où elle a été vue pour la dernière fois. Ces proches n’ont pas l’intention d’abandonner.
Le 29 juillet 2018, Tiphaine Véron a été aperçue pour la dernière fois devant la gare de Nikko, au Japon. Depuis ce jour, la disparition de la Française de 36 ans a été signalée. La jeune femme épileptique a quitté son hôtel avec le petit-déjeuner et un sac léger et y a laissé sa valise et son passeport. Un an après les faits, ses proches se battent toujours pour tenter de la retrouver. Pour l’anniversaire de sa disparition, un rassemblement a été organisé par sa mère et son frère dans la ville de Nikko. "Ça fait un an qu’on se bat et ça ne va pas s’arrêter. On n’abandonnera jamais", ont confié sa mère Anne Désert et son frère Damien Véron, propos relayés par 20 Minutes.
Pour la famille de Tiphaine Véron, la thèse d’une disparition volontaire ne tient plus la route. Selon eux, la jeune Française a préparé son voyage depuis longtemps et le vivait vraiment à fond. Aidés par des secouristes français, Damien Véron et sa sœur Sybille ont également sillonné la région au mois de mai. Ils ont alors exploré la forêt à flanc de montagne et ont sondé la rivière dans laquelle leur sœur aurait pu trébucher. Sans trouver le moindre indice d’un accident, ses proches avancent la thèse de l’enlèvement. Ils espèrent d’ailleurs qu’un nouveau témoignage permettra de faire évoluer l’enquête. "Je vous en supplie, manifestez-vous, ne nous laissez pas dans l’angoisse, ne laissez pas notre vie dévastée", a imploré la mère de Tiphaine dans son appel à témoins lancé vendredi sur YouTube.
Comme rapporté par RTL, la famille de Tiphaine Véron est sombrée dans la douleur, car elle ne peut pas consulter les informations et les documents de l’enquête. Des policiers français qui ont fait le déplacement à Nikko en mai dernier ont rapporté un dossier donné par leurs homologues japonais. Son contenu n’a pas encore été dévoilé, car les enquêteurs attendent encore la traduction qui ne sera faite qu’en septembre. Contacté au sujet de cette tragique disparition, l’ambassadeur français affirme être désolé, car il n’arrive pas à obtenir des réponses concrètes sur ce qui a été fait.
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