Des scientifiques ont retrouvé des traces de chats de Pallas, une espèce très rare, en étudiant des excréments sur le mont Everest à 5 kilomètres d’altitude.
Deux manuls ont décidé de vivre sur le toit du monde. Leur présence sur le mont Everest a été confirmée par des analyses d’excréments récupérés à plus de 5 000 mètres d’altitude. Les résultats des recherches scientifiques sont parus dans la revue ’Science’ le 26 janvier 2023.
Selon 20 Minutes et d’autres médias, les deux chats vivraient dans le parc national de Sagarmatha, au Népal, mais les chercheurs n’ont pas pu les croiser. Ils sont juste tombés sur des excréments et les analyses génétiques ont fait le reste pour confirmer qu’ils étaient bien là…
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Il y a 4 ans, d’autres scientifiques s’étaient penchés sur des excréments et avaient détecté "des preuves d’ADN de pika et de belette des montagnes dans les échantillons, une source de nourriture importante pour le chat de Pallas", selon un communiqué de presse. La Docteure Tracie Seimon du programme de santé zoologique de la Wildlife Conservation Society souligne dans l’information que "la découverte du chat de Pallas sur l’Everest met en lumière la riche biodiversité de cet écosystème éloigné des hautes montagnes et étend l’aire de répartition connue de cette espèce à l’est du Népal".
Le chat de Pallas est un descendant du léopard. Avec son épais pelage, cet animal peut vivre dans des régions qui font – 50 °C.
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Ce chat de Pallas utilise sa queue comme un petit coussin pour protéger ses pattounes du froid. 😌
Le chat de Pallas est un félin sauvage des steppes d’Asie centrale adapté à son environnement très froid (fourrure la plus épaisse des félins, réserves de graisse, forme trapue). pic.twitter.com/5ybWEblqML
— Isabelle d’Artagnan (@isa_dartagnan) January 29, 2022