Des soldats nord-coréens ont momentanément franchi la frontière avec la Corée du Sud, dimanche dernier. En réponse, les forces sud-coréennes ont effectué des tirs de sommation pour les repousser, a déclaré ce mardi 11 juin l’état-major interarmées sud-coréen (JCS).
Le JCS écrit dans un communiqué : "des soldats nord-coréens travaillant à l’intérieur de la DMZ sur le front central ont brièvement franchi la ligne de démarcation militaire". Il s’agit de la zone démilitarisée (DMZ) qui divise les deux pays depuis 1953. "Après que notre armée a diffusé des messages d’avertissement et effectué des tirs de sommation, ils se sont repliés vers le nord", a-t-il continué, rapportent les médias francophones comme TV5Monde. Et "hormis la retraite immédiate des soldats nord-coréens après nos tirs d’avertissement, aucun mouvement inhabituel n’a été observé". Les zones nord-coréenne et sud-coréenne de la DMZ, étendue sur 4 km, sont solidement fortifiées. Cependant, la ligne de démarcation au centre de la zone est simplement indiquée par des panneaux tous les 100 mètres, inchangés depuis plus de 70 ans.
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Le porte-parole du JCS a donc avancé l’hypothèse d’une incursion accidentelle. "La situation ce jour-là était que la DMZ était envahie par la végétation et que le signalement de la ligne de démarcation militaire n’était pas clairement visible", a-t-il détaillé à la presse. Les soldats nord-coréens avançaient à travers les buissons, et "nous les observions avant même qu’ils ne s’approchent de la ligne de démarcation". Par conséquent, les autorités du Sud pensent qu’ils n’avaient pas l’intention d’envahir, car ils se sont rapidement retirés vers le nord "après les messages et les tirs d’avertissement".
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