Mardi 18 juin, plusieurs dizaines de soldats nord-coréens ont traversé la frontière sud-coréenne avant de se replier sous les tirs d’avertissement de l’armée du Sud. En outre, des soldats nord-coréens ont été blessés par l’explosion de mines alors qu’ils travaillaient près de cette même frontière.
Plusieurs dizaines de soldats nord-coréens ont violé la frontière avec la Corée du Sud, se retirant après des tirs de sommation de l’armée sud-coréenne, a rapporté l’état-major interarmées de Séoul le 18 juin. Cet incident a précédé l’arrivée prévue du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord pour une visite d’État rare. Par ailleurs, plusieurs soldats nord-coréens ont été blessés par des explosions de mines lors de travaux près de la frontière, selon les autorités. Malgré ces pertes, les forces nord-coréennes ont continué leurs opérations de démantèlement des infrastructures de liaison avec le Sud et renforcé les défenses de leur côté de la frontière, rapportent les médias francophones comme France 24.
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Ces soldats nord-coréens ont traversé la ligne de démarcation intercoréenne pour la deuxième fois en moins de deux semaines, déclenchant des avertissements et des tirs de sommation. La zone démilitarisée (DMZ), large de 4 km, divise les deux pays, avec la ligne de démarcation au milieu, simplement notée par des panneaux. Les tensions entre les deux pays sont parmi les plus vives depuis des années, malgré l’armistice de 1953 qui n’a jamais été remplacé par un traité de paix.
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