Dans la soirée du dimanche 5 janvier, au moins deux roquettes se sont abattues à proximité l’ambassade américaine à Bagdad, en Irak. Ces tirs n’ont pas fait de victimes.
Quatorze attaques à la roquette ont ciblé des intérêts américains en Irak depuis fin octobre. Celles-ci n’ont jamais été revendiquées, mais les Etats-Unis ont attribué plusieurs, aux Brigades du Hezbollah. Depuis la mort du général Qassem Soleimani, l’officier iranien en Irak, et d’Abou Mehdi al-Mouhandis, membre de haut rang de la milice Hachd al Chaabi, vendredi 3 janvier, le monde craint des représailles.
Téhéran a promis de se venger, alors que le président américain, Donald Trump, menace de détruire 52 sites "de très haut niveau et très importants pour l’Iran et la culture iranienne". Samedi 4 janvier, deux attaques ont visé la Zone verte ultrasécurisée de Bagdad et une base aérienne irakienne abritant des soldats américains au nord de la capitale. Le lendemain, deux roquettes ont été tirées près de l’ambassade américaine, selon les médias.
D’après les informations relayées par BFMTV, les tirs n’ont pas fait de victimes. Il s’avère cependant qu’une troisième roquette qui s’est abattue dans un quartier résidentiel proche du secteur aurait blessé quatre personnes.
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