Hassan Ammar/AP/SIPA
Depuis octobre 2023, le ministère libanais de la Santé a recensé plus de 3 180 personnes tuées au Liban, en majorité des civils, après des frappes israéliennes.
Les frappes israéliennes ont tué au moins 41 personnes dimanche au Liban, dont 23 dans le village d’Aalmat, au nord de Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé. Ce bilan tragique s’inscrit dans le cadre de l’escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah, en guerre ouverte depuis le 23 septembre. L’armée de l’air israélienne a ciblé Aalmat, où une maison abritant des déplacés a été visée peu après la visite d’un membre du Hezbollah, lui-même décédé des suites de ses blessures. Les secouristes tentent de dégager les décombres, avec l’aide de pelleteuses, et le nombre de victimes pourrait encore augmenter. Dans les zones résidentielles, comme celles au sud de Beyrouth et dans les régions de Baalbeck et de Hermel, des civils, y compris des femmes et des enfants, continuent de souffrir de ces frappes. De nombreux habitants s’apprêtent alors à fuir leurs foyers.
À Adloun, au sud du Liban, trois secouristes du Hezbollah ont perdu la vie lors d’une offensive israélienne sur leur centre de secours, relate Le Figaro. Cette tragédie témoigne de la vulnérabilité des services humanitaires dans la région et de l’intensité de la campagne militaire israélienne. En réponse, le Hezbollah a annoncé avoir attaqué des positions israéliennes aux abords de plusieurs villages frontaliers libanais. Roquettes, missiles, et drones ont été utilisés lors de ces opérations. Ces attaques visent notamment le nord d’Israël, où les frappes répétées ont contraint environ 60 000 habitants israéliens à se déplacer.
Depuis octobre 2023, le Liban déplore plus de 3 180 morts, dont une majorité de civils. La violence de ces combats en septembre reflète l’ampleur du conflit, avec des milliers de personnes déplacées et une situation humanitaire de plus en plus critique. Le but d’Israël est de neutraliser le Hezbollah dans les régions frontalières du sud du Liban pour que les 60 000 réfugiés puissent retourner chez eux.
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