Dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 avril, l’armée israélienne a fait savoir qu’elle menait des frappes au Liban.
L’armée israélienne explique viser "des infrastructures et des cibles" du Hamas. Pour rappel, il s’agit d’un mouvement islamiste qui est, depuis 2007, au pouvoir dans la bande de Gaza. "Tsahal ne permettra pas au Hamas d’opérer depuis le Liban et considère l’État libanais comme responsable de tout tir depuis son territoire", selon l’État hébreu, rapportent les médias français comme BFMTV.
Jeudi 6 avril, Israël a été la cible de plus de trente roquettes tirées du Liban, promettant une riposte militaire, et accuse des groupes palestiniens. Dans la soirée, avant ses frappes, l’armée israélienne a visé la bande de Gaza, et plusieurs explosions ont été entendues.
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Le Premier ministre libanais Najib Mikati affirmait plus tôt qu’il "refuse toute escalade à partir de son territoire", mais condamne les tirs de roquettes sur Israël depuis le sud de son pays. Ce vendredi, la Force intérimaire des Nations unies (Finul) a affirmé qu’Israël et le Liban "ne veulent pas de guerre".
Quant aux Casques Bleus, ils ont appelé "toutes les parties à cesser toutes leurs actions" des deux côtés de la frontière, après les frappes israéliennes qui ont suivi les tirs de roquettes depuis le territoire libanais.
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