Selon l’Unicef, 242 millions d’élèves répartis dans 85 pays ont vu leur scolarité chamboulée en 2024. Fermetures de classes, destruction d’écoles ou horaires modifiés figurent parmi les impacts des crises climatiques.
En 2024, presque 250 millions d’enfants à travers le monde ont vu leur scolarité perturbée par des phénomènes météorologiques extrêmes comme les typhons, les vagues de chaleur et les inondations. Selon l’Unicef, ces phénomènes, intensifiés par le réchauffement climatique, ont affecté un enfant sur sept, rapportent les médias français comme Le Figaro. Des classes ont été fermées, des horaires modifiés et des écoles détruites dans 85 pays, touchant au moins 242 millions d’élèves, allant de la maternelle au lycée. La chaleur extrême a particulièrement impacté 171 millions d’enfants, notamment en Asie du Sud-Est, où de nombreuses écoles non adaptées ont dû fermer face aux risques élevés d’hyperthermie.
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En septembre, les cours ont été interrompus dans 18 pays en raison de phénomènes climatiques extrêmes, comme le typhon Yagi ayant frappé l’Asie de l’Est. L’Asie du Sud a également été fortement impactée, avec 128 millions d’élèves affectés, dont 54 millions en Inde et 35 millions au Bangladesh, principalement en raison de vagues de chaleur intenses. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter, le nombre d’enfants confrontés à des catastrophes climatiques pourrait croître considérablement d’ici 2050. Ces interruptions prolongées accentuent les inégalités et augmentent les risques d’abandon scolaire. L’Unicef insiste sur l’urgence d’investir dans des écoles adaptées aux crises climatiques.
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