Mardi 3 décembre, le président de la Corée du Sud Yoon Suk Yeol a décrété la loi martiale. L’opposition a immédiatement "demandé un vote sur la motion de destitution du chef de l’Etat qui aura lieu samedi.
Le président de la Corée du Sud Yoon Suk Yeol a proclamé la loi martiale mardi soir et a ordonné l’armée d’intervenir au Parlement pour restreindre le fonctionnement de cette institution. Face à la pression des députés et des manifestants, il a finalement annulé cette décision, rappelle TF1.
Après cette tentative, le Parti démocrate, principale formation de l’opposition a demandé un vote pour destituer le chef de l’Etat. Selon l’agence de presse Yonhap, six partis d’opposition ont déposé mercredi une motion en destitution, accusant le dirigeant d’avoir "gravement violé la Constitution et la loi". Ce texte sera soumis au vote samedi à 19 heures (10h GMT).
Le chef de file du parti présidentiel a déclaré jeudi que tous les députés de la formation rejettent cette motion. A noter que le texte doit être adopté par une majorité des deux tiers. Au total, l’opposition dispose de 192 sièges sur les 300 à l’Assemblée sud-coréenne tandis que les 108 autres appartiennent au Parti du pouvoir au peuple (PPP) conservateur de Yoon Suk Yeol. Ainsi, huit députés du PPP devraient se rallier à l’opposition pour que la destitution soit validée.
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