La Malaisie est prête à recevoir les preuves et les informations détenues par le détective privé allemand, Josef Resch.
Après le crash du vol MH17 en 2014, le détective privé allemand, Josef Resch, a voulu faire part des résultats de ses enquêtes au JIT (Groupe d’enquête conjoint). Pourtant, ce dernier a refusé, lors de ses dernières déclarations en juin. Dans une interview à Sputnik, le Premier ministre de la Malaisie, Mahathir Mohamad, a annoncé qu’il était prêt à recevoir ces preuves.
Dans les résultats de ses enquêtes, Josef Resch a affirmé qu’il connaissait les noms des individus responsables du crash et d’autres informations, mais l’enquête internationale les a ignorés. Il a ainsi fait savoir qu’il pourrait les divulguer en s’adressant à la Russie, à la Malaisie et à d’autres pays.
Cette demande a été réitérée en août par une nouvelle lettre ouverte à l’enquête internationale. Le détective a affirmé qu’il était toujours prêt à transmettre publiquement les preuves. Dans le cas contraire, il a indiqué qu’il pourrait aussi étudier d’autres "possibilités transparentes".
En réponse, Josef Resch a souligné à la même agence de presse qu’il partait du principe que le gouvernement malaisien s’adressera personnellement à lui via son ambassade ou un avocat mandaté. "Et [ces représentants puissent, ndlr] ensuite informer le gouvernement malaisien du déroulement prévu des événements si les conditions étaient remplies", a-t-il renchéri.
Jeudi 5 septembre dernier, le chef du gouvernement malaisien a annoncé, à son tour, que son pays était prêt à entendre les preuves de Josef Resch. A cette occasion, il a ajouté que l’enquête était sous la direction du parquet néerlandais sans la participation de la Russie, et que les personnes qui y ont participé ne pouvaient pas être impartiales. Pour que l’enquête soit vraiment juste, Mahathir Mohamad a suggéré la création d’un nouvel organe neutre dans lequel des experts de différents pays pourront participer.
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