Rainer Droese/SIPA
Une étude a révélé trois signes biologiques permettant de prédire le risque de décès dû au nouveau coronavirus.
Une équipe de scientifiques de Wuhan (Chine) a fait une étude concernant la Covid-19, rapporte Sputnik. Les résultats ont montré l’existence de trois signes biologiques qui permettent de prédire le risque de décès dû au nouveau coronavirus. Publiée dans la revue Nature Machine Intelligence, cette étude a déterminé, avec une précision de plus de 90 %, ces trois biomarqueurs.
Dans leur rapport, les spécialistes ont indiqué que les outils d’apprentissage automatique ont sélectionné les trois signes qui prédisent le décès des patients. Il s’agit de la déshydrogénase lactique (LDH), des lymphocytes et de la protéine C réactive à haute sensibilité (hs-CRP).
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 485 personnes infectées à Wuhan. Les résultats ont démontré que 201 ont survécu et 174 sont mortes. Les trois biomarqueurs en question étaient présents dans les échantillons de tous les patients décédés.
La déshydrogénase lactique (LDH), le premier des marqueurs, confirme la destruction des tissus corporels provoqué par une maladie. Elle peut notamment indiquer l’existence de problèmes pulmonaires comme la pneumonie. Le deuxième marqueur montre le faible niveau de leucocytes et de lymphocytes responsables de l’immunité humaine. Quant à la protéine C réactive à haute sensibilité (hs-CRP), elle est aussi un signe d’inflammation.
Les médecins ont révélé que si le sang d’un patient contient les trois marqueurs à la fois, il est très recommandé de le traiter en priorité puisque cette personne risque de décéder dans les dix jours.
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