Le Japon a décidé d’alléger ses restrictions après avoir demandé, mercredi, aux compagnies aériennes de suspendre toutes les nouvelles réservations à destination du pays pendant une durée d’un mois.
Le gouvernement japonais a décidé de modifier la décision prise mercredi afin de permettre aux Japonais de rentrer au pays. Face aux craintes liées à la découverte du variant Omicron, Tokyo a demandé mercredi aux compagnies aériennes de suspendre toutes les nouvelles réservations à destination de son territoire pendant une durée d’un mois. Cette mesure concernait aussi bien les citoyens japonais que les résidents étrangers. "Cette demande a provoqué la confusion parmi les personnes concernées et le Premier ministre a donc demandé au ministère des Transports de revoir la question afin de prendre en compte les demandes des citoyens japonais" qui veulent regagner le Japon, a expliqué le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno sur les propos relayés par Le Figaro.
Ces nouvelles restrictions ont été décidées après la confirmation d’un deuxième cas du variant Omicron de la Covid-19 au Japon mercredi. Il s’agissait d’un voyageur de retour du Pérou la semaine dernière. Le premier cas, annoncé mardi, était en revanche un homme en provenance de Namibie. Pour protéger sa population, le gouvernement nippon a annoncé lundi la fermeture de ses frontières à tous les visiteurs étrangers. Cette annonce a été faite trois semaines seulement après l’assouplissement de certaines restrictions pour permettre l’entrée de voyageurs d’affaires, d’étudiants et de stagiaires étrangers. Les frontières du pays ont été également fermées à tous les ressortissants étrangers en provenance de dix pays d’Afrique australe, dont l’Afrique du Sud.
Depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus dans le pays début 2020, le Japon a enregistré quelque 18 350 victimes. En ce qui concerne la campagne de vaccination, près de 77% de la population du pays ont reçu deux doses.
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