Vahid Salemi/AP/SIPA
Les personnes vaccinées contre la Covid-19 en Iran ont reçu une carte bleue indiquant le nom du vaccin russe Spoutnik V ainsi que la date de l’injection.
L’Iran, pays de 80 millions d’habitants, compte 58 625 victimes de la Covid-19 parmi les 1 481 396 cas confirmés depuis de début de l’épidémie dans le pays en février 2020. Le pays du Moyen-Orient le plus touché par la pandémie a alors lancé sa campagne de vaccination ce mardi. La cérémonie de lancement a eu lieu dans un hôpital de Téhéran. "Les êtres chers qui vont être vaccinés aujourd’hui sont des médecins et des infirmiers", a déclaré sur place le ministre iranien de la Santé, Saïd Namaki. Les premières doses seraient ensuite administrées aux personnes âgées de plus de 65 ans, et celles atteintes de maladies chroniques. Comme le révèle L’Express, les personnes vaccinées vont recevoir une carte bleue sur laquelle figurent le nom du vaccin russe Spoutnik V et la date de l’injection.
D’après Kianouche Jahanpour, porte-parole du ministère iranien de la Santé, l’Iran s’est procuré "deux millions de doses" du vaccin russe. Cet achat a suscité de vives réactions de la part des internautes et de certains responsables, politiques et sanitaires. La situation s’est calmée après la publication ces derniers jours des résultats d’une analyse d’essais cliniques dans la revue scientifique The Lancet. Il a été annoncé que le vaccin russe était efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques de la Covid-19. Pour effacer la polémique, le fils du ministre iranien de la Santé a reçu une dose du vaccin russe mardi. Outre le vaccin Spoutnik V, 4,2 millions de doses de vaccin via Covax sont attendues de la part du groupe anglo-suédois AstraZeneca. Cela entre dans le cadre d’un dispositif destiné à fournir des vaccins aux pays les plus défavorisés, a expliqué le ministre iranien de la Santé, Saïd Namaki.
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