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Les autorités du nord de l’Inde ont fait savoir mercredi 12 mai dernier avoir placé un filet en travers du fleuve Gange pour que des morts de la Covid-19 soient repêchés.
Des dizaines de corps flottants, des victimes présumées de la Covid-19, ont apparu à la surface du Gange. Les résultats des autopsies ont révélé que les défunts étaient décédés depuis quatre ou cinq jours. Selon des témoins, les proches jettent les corps dans le fleuve car ils sont trop pauvres pour pouvoir acheter du bois pour les crémations traditionnelles ou encore parce que les crématoriums sont saturés avec les morts dus au coronavirus.
Pas moins de 71 cadavres ont été découverts dans le Gange dans l’État de Bihar. Des découvertes macabres qui suscitent l’inquiétude des autorités locales, car désormais, le coronavirus sévit dans l’arrière-pays rural de l’Inde où vivent les deux tiers de la population indienne.
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Après la découverte des corps dans le fleuve Gange, Sanjay Kumar, ministre des Ressources en eau de l’État du Bihar (nord-est du pays), a tweeté pour annoncer l’installation d’un filet en travers du fleuve Gange pour récupérer les corps qui y sont jetés, rapporte Le Figaro.
L’Inde a franchi mercredi 12 mai le cap du quart de million des morts de la Covid-19. Mais le bilan réel serait encore bien plus élevé car les morts dans les zones rurales où les hôpitaux sont rares ne sont pas tous recensés.
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