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La crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus s’atténue à Delhi, Bombay et dans d’autres grandes villes de l’Inde. Toutefois, la situation dans les zones rurales et dans certains États du sud est encore alarmante.
Après avoir enregistré plus de 400 000 cas en mai, l’Inde recense actuellement un peu plus de 100 000 contaminations. Face à l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays, les autorités indiennes ont commencé à lever les mesures de restriction ce lundi à New Delhi et Bombay. "Nous devons continuer à nous protéger des infections et remettre l’économie sur les rails", a tweeté lundi le Premier ministre de Delhi, Arvind Kejriwal sur le récit du journal Le Figaro. Selon des experts, la propagation du virus s’atténue à Delhi, Bombay et dans d’autres grandes villes. En revanche, la Covid-19 reste très active dans les zones rurales et dans certains États du sud.
Avec cette levée des restrictions, certains commerces et centres commerciaux ont repris leurs activités après des semaines de fermeture. Cette étape était attendue par des milliers d’employés de ces établissements. D’après l’Association des hôtels et restaurants de l’Inde occidentale, plus de deux millions d’emplois ont été perdus pendant le confinement du Maharashtra incluant Bombay. Par ailleurs, le métro de News Delhi fonctionne à hauteur de 50% de sa capacité.
D’après le ministère indien de la Santé, près de 347 000 personnes ont perdu la vie depuis le début de la pandémie. Un bilan qui est sous-évalué selon les experts. Face à la pénurie de vaccins en Inde, le programme de vaccination progresse assez lentement. La situation est aggravée par les confusions et les querelles entre le gouvernement fédéral et ceux des États régionaux. A l’heure actuelle, seules 180 millions de personnes, soit 14% de la population, ont reçu une dose de vaccin et 45 millions en ont reçu deux, soit 3,4.
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