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Avant le déploiement des vaccins sur son territoire, le Japon a procédé à d’autres études cliniques complémentaires.
Le Japon fait face, ces derniers jours, à une reprise épidémiologique liée au coronavirus. Plusieurs départements se trouvent ainsi, en état d’urgence sanitaire. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, le gouvernement a approuvé les vaccins de Moderna et AstraZeneca, vendredi 21 mai, rapporte Le Figaro.
Le pays a passé des accords avec plusieurs firmes pharmaceutiques pour avoir les doses nécessaires afin de vacciner sa population.
Le gouvernement a notamment commandé près de 200 millions de doses du vaccin Pfizer/BioNTech, 50 millions de Moderna et 120 millions de doses auprès d’AstraZeneca.
Tout produit de santé est soumis à des études cliniques complémentaires avant d’être déployé et commercialisé au Japon. Cette procédure a retardé la mise à disposition des vaccins par rapport à d’autres pays. Le gouvernement est vivement critiqué en raison d’une certaine lenteur de la vaccination à 2 mois des Jeux Olympiques de Tokyo.
La libération des premiers lots de Moderna permet la campagne pourrait s’accélérer dans le pays. Par ailleurs, les autorités ont indiqué que le vaccin d’AstraZeneca ne devrait pas être utilisé immédiatement en raison de cas rares mais graves de thromboses constatés dans d’autres pays.
Un porte-parole du ministère a précisé qu’aucune "objection n’a été soulevée" par un comité à la proposition de poursuivre les discussions sur le vaccin d’AstraZeneca, "tout en observant la situation dans d’autres pays".
Cette décision d’approuver les deux vaccins intervient avec l’ouverture de deux centres de vaccination de masse à Tokyo et Osaka.
Selon Le Figaro, le gouvernement nippon compte terminer la vaccination des personnes âgées de 65 ans et plus, d’ici fin juillet. Mais jusqu’ici, cet objectif semble difficile à atteindre, car moins de 2% des 125 millions d’habitants du Japon, ont reçu les deux doses du vaccin de Pfizer/BioNTech, le seul approuvé par le gouvernement jusqu’ici.
Malgré cette situation, Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO) a assuré qu’au moins 75% des résidents du village olympique seraient vaccinés.
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