La Chine multiplie les mesures de quarantaine dans ses nombreuses villes. Dans le cas où vous ne pouvez plus rentrer en France, voici les réflexes à adopter.
Le Quai d’Orsay a appelé tous les ressortissants français présents dans un pays à risques de faire très attention. Il a, en outre, fait part de quelques recommandations, relate Le Figaro. Les autorités chinoises ont limité les moyens de déplacement à l’intérieur de la Chine. Le ministère français des Affaires étrangères a demandé à ses ressortissants de suivre ces mesures.
Les déplacements dans la province d’Hubei, les provinces d’Hunan, Henan, Guangdong et Zhejiang sont déconseillés par le Quai d’Orsay. Ceux qui seraient dans ces régions malgré les deux opérations de rapatriement, ce dernier conseille de se résoudre au confinement, rapporte le quotidien français.
Les différents consulats et l’ambassade de France en Chine resteront ouverts à tous les ressortissants français. Ils prendront des dispositions afin de faciliter l’enseignement à distance pour que les enfants sur place puissent poursuivre leur scolarité.
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Tous les vols depuis ou vers la Chine sont suspendus jusqu’au 15 mars inclus pour la compagnie Air France. Ainsi, le ministère les conseille de reporter leurs déplacements pour tous ceux qui prévoient de voyager en Chine. D’ailleurs, les voyageurs peuvent demander un report de leurs vols sans frais jusqu’au 31 mai, a noté Le Figaro.
Lufhtansa, Austrian Airlines, British Airways et Swiss Airlines ont aussi annulé leurs liaisons vers la Chine. Ces compagnies proposent à leurs clientèles de reporter ou annuler leur vol.
Pour les Français qui doivent rester en Chine en raison de leur travail, leurs employeurs doivent mettre en œuvre des mesures de rapatriement. "On pourrait appliquer la jurisprudence qui existe concernant les zones de conflit à ce qui se passe actuellement en Chine", a fait savoir Audrey Pascal, avocate en droit du travail au barreau de Limoges. Dans ce cas, l’employeur doit assurer la sécurité de son salarié. A défaut d’un rapatriement, l’employeur doit faire le nécessaire pour les mesures de confinement de son salarié bloqué sur place, relate Le Figaro.
Par contre, si l’employé est allé en Chine durant ses congés, son employeur n’aura aucun devoir à son encontre, explique l’avocate. Des procédures de licenciement peuvent même être envisagées si l’absence du salarié perturbe l’activité de l’entreprise.
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