Rodrigo Duterte, président des Philippines, a prévenu tous les contrevenants aux mesures de confinement qu’ils risquaient la mort.
Alors que les Philippines ont enregistré 96 décès et 2 311 cas confirmés de coronavirus, le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a instauré des mesures de confinement pour endiguer la propagation de la maladie.
Toutefois, certaines personnes osent encore aller à l’encontre des mesures. Dans la soirée de mercredi 1er avril, le président Duterete, connu pour ses propos violents, a déclaré que les contrevenants aux règles de confinement risquaient d’être tués par balle.
"Alors une nouvelle fois, je vous fais part de la gravité du problème et vous devez écouter. Mes ordres à la police et à l’armée […] S’il y a des troubles et qu’il y a une possibilité qu’ils ripostent, avec un risque pour vos vies, tuez-les par balle", a déclaré Duterte.
Rodrigo Duterte a, en outre, précisé que la maltraitance contre le personnel médical était un crime grave, rapporte Ouest-France.
Des activistes ont notamment reproché au président Philippin sa rhétorique. Ils l’accusent d’incitation à la violence. "C’est comme dans la guerre que mène le président philippin contre le narcotrafic", ont-ils martelé.
En effet, la police a tué des milliers de personnes accusées d’avoir pris ou vendu de la drogue aux Philippines.
>>> Lire aussi nos articles sur le coronavirus