Détecté à Wuhan (Chine) au mois de décembre, le 2019-nCoV est un virus potentiellement mortel, qui fait partie de la famille des coronavirus. Symptôme, contamination, prévention… Découvrez les informations connues concernant ce nouveau virus.
Baptisé 2019-nCoV, le nouveau virus appartient à la grande famille des coronavirus. Ces virus pathogènes pour l’homme provoquent des maladies allant du simple rhume à des infections sévères, comme le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère). Il est apparu dans la métropole de Wuhan (Chine) en 2019. D’après le dernier bilan communiqué dans la soirée du dimanche 26 janvier, relayé par LCI, le pays déplore désormais 80 morts et près de 2 700 personnes contaminées. Cinq cas d’infection ont été récemment aux Etats-Unis, selon les Centres de contrôle de prévention des maladies (CDC). La propagation de ce virus provoque désormais une inquiétude mondiale.
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D’après des chercheurs de l’hôpital Jin Yin-tan dans un rapport publié dans la revue The Lancet, les premières manifestations sont : fièvre, toux sèche ou une fatigue, plus rarement une toux grasse, des maux de tête. D’après le tableau clinique présenté par les 41 premiers patients hospitalisés à Wuhan pour une pneumonie, et dont l’infection au 2019-nCoV a été confirmée, des difficultés à respirer sont apparues huit jours en moyenne après les premiers signes. L’infection pourrait par ailleurs provoquer des complications telles que des syndromes de détresse respiratoire aiguë, des maladies cardiaques.
Il a été désormais établi que le virus se transmet d’humain à humain. D’après Emmanuel André, microbiologiste à la KU Leuven, cité par RTLInfo, le 2019-nCoV "se propage à travers une transmission aérienne". Lorsqu’une personne contaminée tousse ou éternue, les sécrétions qui viennent du système respiratoire (qui contiennent le virus) pourraient infecter les gens qui respirent le même air aux alentours. Il pourrait en revanche y avoir une transmission par contact, dans le cas où un patient tousse dans sa main. Il s’avère que le virus peut survivre trois heures dans le milieu extérieur.
Après avoir évalué le nombre de victimes par rapport au nombre de cas avérés, les professionnels de la santé estiment que le taux de mortalité est inférieur à 3 %, donc moins que le Sras, mais plus que la grippe saisonnière. Ce nouveau type de coronavirus serait apparemment moins agressif que lors de l’épidémie de Sras de 2003. Pour éviter d’attraper le 2019-nCoV, Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon et responsable du Centre national de référence sur les virus respiratoires, a expliqué qu’il faut "se protéger de la même manière que lors d’une épidémie de grippe saisonnière".
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Pour endiguer la propagation du virus, quelques mesures sont nécessaires. Outre le respect des règles d’hygiène, comme se laver régulièrement les mains, il est également recommandé de se couvrir la bouche et le nez en cas de toux et d’éternuements. Il est par ailleurs très important de repérer les malades contaminés et de les placer à l’isolement, soulignent les spécialistes. Comme il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin, la prévention passe pour le moment par une sensibilisation des médecins ainsi que des voyageurs, surtout dans les aéroports.
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