"La Corée du Sud devrait corriger son attitude si elle veut éviter le désastre", a mis en garde dimanche 3 avril, Kim Yo-jong, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
Pour rappel, Suh Wook, le ministre sud-coréen de la Défense, a annoncé vendredi dernier que Séoul disposait de missiles qui sont "capables de frapper précisément et rapidement n’importe quelle cible en Corée du Nord".
Une remarque qui a déplu à la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Citée par l’agence officielle KCNA, Kim Yo-jong a en effet fait savoir dimanche que "la rhétorique irresponsable et à l’emporte-pièce sur les “frappes préventives” de Suh Wook a aggravé les relations intercoréennes et la tension militaire dans la Péninsule coréenne".
La sœur du dirigeant nord-coréen et aussi sa conseillère a aussi ajouté que la Corée du Sud pourrait faire face à une "sérieuse menace causée par les propos irresponsables" de son ministre de la Défense et qu’elle devrait "corriger son attitude si elle veut éviter le désastre".
De son côté, Pak Jong-chon, le secrétaire du comité central du Parti nord-coréen des travailleurs, a aussi menacé Séoul en lançant : "Notre armée consacrera sans pitié toute sa force militaire" contre la Corée du Sud.
Le Point rappelle que Pyongyang a confirmé avoir testé avec succès le 24 mars un missile balistique intercontinental. Un tir de missile qui a mis fin à un moratoire qu’elle observait depuis fin 2017 sur ce type de tirs de missiles.
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