La Cour suprême de la Corée du Sud a confirmé, ce jeudi 14 janvier, la condamnation de l’ex-présidente Park Geun-hye à vingt ans de prison.
Ce jeudi 14 janvier, la Cour suprême de Corée du Sud a confirmé la condamnation de Park Geun-hye à 20 ans de prison. Elle est la première femme élue présidente en Corée du Sud. En 2018, Park Geun-hye avait été condamnée à 30 ans de prison pour corruption et abus de pouvoir. Sa peine a finalement été ramenée à 20 ans.
La plus haute juridiction sud-coréenne a aussi approuvé les amendes et indemnités auxquelles Park Geun-hye doit renoncer. Elles s’élèvent en totalité à 21,5 milliards de wons (soit environ 16 millions d’euros). Si l’ex-dirigeante purge l’intégralité des 20 années de prison, elle aura plus de 80 ans à sa sortie.
Park Geun-hye avait été reconnue coupable de plusieurs accusations. Elle a reçu ou demandé des dizaines de millions de dollars de conglomérats sud-coréens, d’avoir limogé des responsables qui s’opposaient à ses abus de pouvoir, d’avoir mis sur une "liste noire" des artistes critiques de sa politique, etc.
La Corée du Sud est réputée pour la sévérité de sa justice à l’encontre des anciens chefs d’État. En effet, ses 4 ex-présidents ont tous été condamnés après la fin de leur mandat. En 2009, l’ancien chef de l’État Roh Moo-hyun s’était suicidé après des soupçons de corruption.
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