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La présidente sud-coréenne déchue, Park Geun-hye, a écopé de huit ans de prison pour deux nouvelles affaires de détournement.
L’ex-présidente de la Corée du Sud, destituée en 2017, a déjà été condamnée en avril, à 24 ans d’emprisonnement pour des faits de corruption . L’affaire a suscité d’importantes manifestations. Ce vendredi, elle a écopé de huit années de plus pour détournement de fonds publics et ingérence dans le processus électoral, en 2016.
Le tribunal a indiqué : "L’accusée a causé au trésor public des pertes considérables du fait de son crime". Park Geun-hye a été reconnue coupable d’avoir perçu un montant évalué 3,3 milliards de wons (2,6 millions d’euros) détournés des caisses des services de renseignement par l’intervention de leurs chefs. Selon trois anciens directeurs du NIS, l’ex-présidente leur aurait ordonné de détourner l’argent des caisses de leur organisation.
Park Geun-hye, 66 ans, s’est défendue de toute malversation et n’était pas présente lorsque le tribunal du district central de Séoul a prononcé sa condamnation. Etant donné que les peines n’ont pas été confondues, la séxagénaire devrait donc purger trente-deux ans derrière les barreaux.