Park Geun-hye a été condamnée à 20 de prison en 2018. Elle a été graciée ce vendredi 24 décembre.
Le ministre sud-coréen de la Justice, Park Beom-kye, a annoncé ce vendredi 24 décembre que Park Geun-hye, 69 ans est graciée. Cette dernière est la première femme présidente de l’histoire de la Corée du Sud avant d’être destituée en 2017, rappelle RFI. Elle a été condamnée à 20 ans de prison en 2018 en raison d’une vaste affaire de corruption.
Devant les journalistes, le garde des Sceaux a expliqué que l’ancienne présidente figurait sur une liste de personnes susceptibles de bénéficier d’une amnistie spéciale. "Cette décision de la gracier, est destinée surmonter un passé regrettable, réaliser l’unité du peuple et permettre de faire un nouveau pas en avant à l’avenir", a-t-il précisé.
Selon l’agence de presse Yonhap, la sexagénaire a été hospitalisée trois fois cette année à cause de douleurs chroniques à l’épaule et au bas du dos. "En 2019, elle a subi une opération chirurgicale à l’épaule", a-t-elle rappelé.
En 2013, Park Geun-hye a été la première femme à accéder à la tête de la Corée du Sud. La justice l’a condamnée en 2018 pour abus de pouvoir, ou encore pour violation de la loi électorale. Elle a été aussi reconnue coupable de collusion avec une confidente pour l’obtention de plusieurs dizaines de milliards de wons de la part de grands conglomérats.
En outre, elle est aussi accusée de plusieurs chefs : partager des documents classés, mettre sur une "liste noire" des artistes critiques des conservateurs ou encore limoger des responsables qui s’opposaient à ses excès.
La Cour suprême a confirmé sa condamnation à 20 ans de réclusion ainsi qu’à des millions de dollars d’amende.