Le gouvernement sud-coréen abandonne le système de calcul traditionnel, ce qui aura pour effet de rajeunir administrativement les citoyens de deux ans.
À compter de ce jeudi 1er juin, Séoul met en place un nouveau système de calcul de l’âge qui réduira d’un à deux ans l’âge de chaque citoyen, mais seulement sur les registres et les documents officiels. Explications. Jusqu’à ce jeudi, un nouveau-né sud-coréen atteignait automatiquement l’âge d’un an à sa naissance et vieillissait d’une année chaque 1er janvier, et non à la date de son anniversaire, selon le mode de calcul nommé ’âge coréen’. En pratique, un enfant né le 31 décembre atteignait donc l’âge de 2 ans dès le 1er janvier.
Parce que c’est très compliqué, l’Assemblée a adopté en décembre une législation exigeant que le système international de calcul de l’âge soit utilisé pour les documents officiels. Les députés ont précisé que cette décision a été prise pour "résoudre la confusion sociale causée par l’utilisation de divers calculs de l’âge et les effets secondaires qui en résultent", rapporte TF1Info.
> À lire aussi : Corée du Sud : les chiens et les chats peuvent être testés à la Covid-19
Séoul utilise encore différentes méthodes de calcul de l’âge de ses ressortissants, en particulier pour déterminer l’âge légal de consommation d’alcool et de tabac. Pour établir cet âge, on compte les années à partir de zéro à la naissance et à chaque 1er janvier. Cette confusion est exacerbée par l’utilisation du système international pour certains documents médicaux. Même le président sud-coréen Yoon Suk-yeol avait plaidé pour la réforme.
D’ailleurs, un sondage du ministère de la Législation gouvernementale, datant de septembre 2022, indique que plus de 80 % des Sud-Coréens étaient favorables à ce que le système de calcul de l’âge soit unifié.
> Toute l’actualité en Asie sur LINFO.re