Ce mercredi 15 janvier, les autorités sud-coréennes ont annoncé l’arrestation de Yoon Suk-yeol. L’ancien président, démis de ses fonctions après avoir tenté d’instaurer la loi martiale le 3 décembre 2024. Il a décidé de se rendre au bureau du Centre d’Investigations et d’Opérations (CIO) pour éviter tout affrontement violent.
Yoon Suk Yeol a été arrêté mercredi 15 janvier après s’être rendu aux autorités. Ces derniers avaient lancé, tôt le matin, une seconde tentative pour pénétrer dans sa résidence officielle, utilisant des échelles pour franchir les barricades, rapportent les médias francophones comme France 24. La première tentative, début janvier, avait échoué à cause de l’intervention du Service de sécurité présidentiel.
Accusé de "rébellion" après avoir brièvement instauré la loi martiale le 3 décembre, Yoon Suk Yeol avait justifié son action comme une mesure contre des menaces supposées. Toutefois, sous la pression du Parlement et de manifestations pro-démocratie, il avait été contraint d’abandonner ses projets. Les autorités considèrent cette arrestation comme cruciale pour préserver l’ordre constitutionnel.
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Les enquêteurs, confrontés à une résistance physique devant la résidence de Yoon Suk Yeol, ont tenté de forcer l’entrée, provoquant des affrontements. Des coups ont été échangés, et une personne blessée lors de l’altercation a été évacuée par les secours. Des milliers de partisans du président déchu, ainsi que des députés de son parti, se sont rassemblés pour bloquer l’arrestation.
Le CIO et la police ont commencé à disperser la foule, accusant le chef du Service de sécurité présidentiel d’obstruction. Yoon Suk Yeol, suspendu depuis décembre après une motion de destitution, risque jusqu’à 48 heures de garde à vue, tandis que son procès en destitution est en cours.
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