Le leader nord-coréen, Kim Jong-un, a déclaré que le statut de son pays "en tant qu’État doté de l’arme nucléaire" est désormais "irréversible".
Cette année, la Corée du Nord a procédé à une série record de tests de missiles. Pour la première fois depuis 2017, le pays a même tiré un missile balistique intercontinental. Kim Jong-un avait prévenu en juillet que Pyongyang était "prêt à déployer" sa force de dissuasion nucléaire en cas d’affrontement militaire avec la Corée du Sud et les États-Unis.
Il l’a confirmé jeudi, lors de sa prise de parole devant le Parlement nord-coréen. "Il est totalement hors de question (pour nous) de renoncer à l’arme nucléaire, et il ne saurait y avoir de dénucléarisation ou de négociation", a déclaré le chef de l’État, rapporte l’agence KCNA.
Alors que des responsables américains et sud-coréens redoutent un nouvel essai nucléaire nord-coréen, Pyongyang a adopté une loi l’autorisant à mener une frappe atomique préventive, ont fait savoir les médias d’État ce vendredi.
"Si le système de commandement et de contrôle de la force nucléaire nationale est en danger d’être attaqué par des forces hostiles, une frappe nucléaire est menée automatiquement et immédiatement", selon cette loi. Kim Jong-un a ainsi souligné que le statut de puissance nucléaire du pays est "irréversible".