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Dans l’annonce de l’état-major interarmes de la Corée du Sud, Pyongyang a tiré vendredi deux "projectiles non identifiés", et qui se sont abattus en mer. Il s’agit du sixième lancement de ce type depuis la fin du mois de juillet.
Vendredi 16 août, les responsables sud-coréens ont annoncé que la Corée du Nord a, de nouveau, effectué des tirs de "deux projectiles non identifiés". Il s’agit du sixième lancement de ce genre depuis la fin du mois de juillet, confirme la chaîne RTL. L’état-major interarmes de la Corée du Sud a, par la suite, affirmé que ces deux missiles qui ont été tirés depuis les environs de Tongchon, une ville de la province de Kangwon, étaient tombés dans la mer de l’Est. "L’armée observe la situation pour le cas où il y aurait d’autres lancements", a ajouté cet état-major.
Après le premier lancement de deux missiles balistiques, le 25 juillet dernier, Kim Jong Un, le dirigeant nord-coréen, avait annoncé qu’il s’agissait d’un "avertissement" lancé envers Washington et Séoul. Ces derniers ont effectué conjointement des manœuvres militaires que Pyongyang désapprouve.
Et pourtant, à l’occasion de l’anniversaire de la libération de la Corée de l’occupation japonaise (1910-1945), le président sud-coréen, Moon Jae-in, avait déclaré que son objectif était d’"atteindre la paix et l’unification d’ici 2045". Sans aucune attente, la Commission pour la Réunification pacifique du Pays, une institution du pouvoir nord-coréen, a rejeté ces déclarations.
Dans un communiqué, la Commission pour la Réunification pacifique du Pays a accusé Séoul d’être responsable du gel actuel des discussions intercoréennes et de la non-application de "la déclaration historique de Panmunjom".
Les autorités nord-coréennes ont aussi exclu une prochaine reprise des pourparlers avec la Corée du Sud. "Nous n’avons plus rien à discuter avec les autorités sud-coréennes et nous n’avons aucune intention de nous réunir de nouveau avec elles", ont-elles souligné.
Adoptée lors d’une rencontre inopinée entre Kim Jong Un et le président des États-Unis, Donald Trump, la déclaration de Panmunjom s’est déroulée dans la Zone démilitarisée (DMZ) qui sépare les deux Corées. À cette occasion, les deux dirigeants avaient décidé la reprise prochaine des discussions sur l’arsenal nucléaire nord-coréen, une annonce qui ne s’est pas concrétisée jusqu’ici.
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