Selon des experts, la série d’essais d’armes de Pyongyang pourrait être une tentative de se hisser au premier rang des préoccupations à quelques heures de la présidentielle américaine.
La Corée du Nord a procédé à un nouveau tir de missile balistique, mardi 5 novembre, a annoncé l’armée sud-coréenne. Ce lancement, le deuxième en cinq jours, survient à quelques heures de la présidentielle américaine, rapporte Le Figaro. "La Corée du Nord tire un missile balistique non identifié", a précisé l’état-major interarmées sud-coréen. Ce dernier a ajouté que le projectile a été tiré au large de la côte est de la Corée du Nord en direction de la mer du Japon. Tokyo a confirmé cette information.
Jeudi 31 octobre, la Corée du Nord a testé son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustion solide.
A noter qu’il s’agissait de la première démonstration de force du régime de Kim Jong-un depuis qu’il a été accusé d’avoir envoyé des milliers de soldats en Russie. En effet, le tir a eu lieu quelques heures seulement après que les chefs de la défense des Etats-Unis et de la Corée du Sud ont appelé Pyongyang à retirer ses troupes de Moscou. Pour rappel, près de 10 000 soldats nord-coréens ont été déployés en vue d’une éventuelle action contre les forces ukrainiennes.
Selon des experts, ces essais d’armes de Pyongyang auraient pour but de détourner l’attention sur ce possible déploiement de ses armées à Moscou ou de se hisser au premier rang des préoccupations à quelques heures de la présidentielle américaine.
En réplique, la Corée du Sud a fait savoir qu’elle étudiait la possibilité d’envoyer de l’armement directement à l’Ukraine.
> A lire aussi : L’ONU préoccupée par l’éventuelle présence de militaires nord-coréens en territoire russe