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Pyongyang a mis en garde Washington contre toute provocation. Il a notamment nié avoir cédé aux pressions américaines pour renouer le dialogue.
Maître de son destin, la Corée du Nord se défend d’avoir ployé sous les pressions américaines pour rejoindre la table des négociations. Selon un porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Pyongyang, les Etats-Unis ne devraient pas considérer l’approche coréenne comme "un signe de faiblesse". Cette mise en garde a été proférée ce dimanche 6 mai 2018, à quelques semaines d’un sommet très attendu entre Donald Trump et Kim Jong-Un. Le fait de voir ce ralliement comme "un signe de faiblesse" pourrait "ramener la situation à la case départ", a prévenu le représentant nord-coréen.
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Toujours d’après ce représentant nord-coréen, Washington provoquerait "délibérément" Pyongyang afin de plomber "l’atmosphère de dialogue". Ces accusations surviennent après les déclarations fin avril 2018 du président américain Donald Trump. Ce dernier avait affirmé que sa fermeté face à la Corée du Nord avait contribué à ce renouement du dialogue entre les deux pays. L’hôte de la Maison-Blanche avait notamment mis en avant le doute de ses détracteurs américains à l’époque où les deux dirigeants se menaçaient.
Pour Pyongyang, de telles déclarations risqueraient d’obtenir l’effet inverse de ce qui est escompté. Le porte-parole n’a cependant pas précisé ce que la Corée du Nord allait riposter dans le cas où les provocations continueraient
Source : Le Figaro