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Pyongyang a accéléré ses tests d’armement au cours de ces dernières semaines. Ce lancement de missiles fait suite aux tests de missiles hypersoniques à vol plané les 5 et 11 janvier.
La Corée du Nord a lancé, lundi 17 janvier, deux nouveaux projectiles depuis un aéroport près de Pyongyang. Ce quatrième essai d’armement depuis le début de l’année a traversé 380 km à une altitude de 42 km, selon les chefs d’état-major interarmés de Corée du Sud. Il s’agit probablement de missiles balistiques selon Séoul. Ce lancement fait suite aux tirs de deux missiles tactiques guidés depuis un train vendredi. Avant cela, Pyongyang a procédé à deux essais à succès de missiles hypersoniques les 5 et 11 janvier.
La fréquence et la variété des tests montrent que le régime de Kim Jong-un "essaye d’améliorer sa technologie et ses capacités opérationnelles pour mener des actions secrètes, afin que les autres pays aient du mal à détecter les signes préparatoires d’un lancement", a estimé le ministre japonais de la Défense, Nobuo Kishi sur les propos repris par France24.
Si les États-Unis va se confronter à Pyongyang, la RPDC (République populaire et démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord, NDLR) va réagir et de manière plus forte, a mis en garde un porte-parole du ministère des Affaires étrangères nord-coréen vendredi. La Corée du Nord fait actuellement face à une grave crise économique. La situation est aggravée par les sanctions et par la fermeture de ses frontières auto-imposée au nom de la lutte contre le Covid-19. En conséquence, le régime est obligé de présenter quelque chose aux Nord-Coréens, estime Cheing Seong-chang, du Centre d’études nord-coréennes à l’Institut Sejong.
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