Suite à la débâcle électorale, du parti au pouvoir pendant les scrutins en Corée du Sud, le dirigeant de la Corée du Nord a lancé un avertissement cinglant au pays voisin au cas où il venait à les intimider.
Kim Jong-Un a promis d’infliger un "coup fatal" à ses ennemis nationaux, a relaté jeudi l’agence d’État KCNA, alors que le parti proche du pouvoir en Corée du Sud a reçu une gifle électorale lors des dernières législatives.
Selon les propos rapportés par KCNA, le leader nord-coréen a annoncé que son pays "portera sans hésitation un coup fatal à l’ennemi en mobilisant tous les moyens en sa possession" en cas d’intimidation.
Le dirigeant suprême a exprimé ces remarques, lors de son passage à l’université militaire et politique, le 10 avril dernier, comme l’a rapporté la même source. Cet événement a coïncidé avec les élections législatives en Corée du Sud, offrant un contexte particulier à ses déclarations.
"Le moment est venu de se préparer plus que jamais à une guerre", a lancé Kim Jong-Un en soulignant que la Corée du nord devait "être plus fermement et parfaitement préparé à une guerre, qui devrait être gagnée sans faute, et pas seulement à une guerre éventuelle".
Depuis le début de l’année 2024, la Corée du nord a catégorisé Séoul comme son "principal ennemi", la nation nord-coréenne a interrompu la communication intercoréenne tout en invectivant des représailles militaires en cas de la moindre violation de son territoire, même inférieure à un millimètre.
L’agence KCNA a présenté des images pas très nettes montrant Kim Kong-Un avec des militaires alors qu’ils sont en train d’examiner ce qui semble être une maquette miniature de la capitale sud-coréenne, Séoul, ainsi que diverses cartes détaillant différentes régions de la péninsule.