Selon la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présente à Dubaï, cet accord historique représente "une victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique".
Les participants à la 28e Conférence des Parties (COP28) pour le climat à Dubaï ont finalement abouti à un consensus. Ils ont alors annoncé ce mercredi un appel à la "transition hors des énergies fossiles" et un objectif de "neutralité carbone en 2050" pour les États signataires. Cependant, l’accord final est moins ambitieux que le projet initial rejeté. Celui-ci prévoyait une "sortie" des énergies fossiles telles que le pétrole, le gaz et le charbon, une mesure refusée par les pays producteurs, rappelle BFMTV.
L’accord a été rapidement approuvé dès le début de la séance plénière de clôture de la COP28, avec les délégués acceptant immédiatement le projet d’accord préparé par les Émirats arabes unis. La réaction a été marquée par un standing ovation et des applaudissements prolongés, soulignant l’importance accordée à cet accord dans le contexte de la lutte mondiale contre le changement climatique.
Présente à Dubaï, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a salué l’accord en désignant une "victoire du multilatéralisme et de la diplomatie climatique". Elle a d’ailleurs souligné le caractère historique du texte, qui appelle pour la première fois à la "sortie progressive des énergies fossiles" en cohérence avec l’objectif des 1,5°C de réchauffement planétaire fixé dans l’accord de Paris en 2015.
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