Conflit israélo-palestinien : la France "n’abandonnera ses compatriotes", promet le ministre des Affaires étrangères

Des sirènes d’alerte

Il y a un an, le 7 octobre 2023, le Hamas a mené des attaques d’une ampleur inédite contre Israël. L’organisation a franchi la frontière pour mener des massacres dans plusieurs kibboutz situés à proximité de la bande de Gaza, ainsi que sur le site d’un festival de musique électronique. Ce jour-là, 1 205 personnes, en majorité des civils, sont décédées, selon un décompte basé sur les chiffres officiels israéliens. Ce bilan inclut les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Des sirènes d’alerte ont été entendues dans le centre d’Israël ce lundi, premier anniversaire de ces attaques, après des tirs de roquettes depuis Gaza, a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.

Le message de Jean-Noël Barrot

Durant la cérémonie en Israël en hommage à ces victimes de l’attaque du groupe terroriste, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré que la France est indéfectiblement attachée à la sécurité d’Israël. "La France pleure aux côtés d’Israël, nos compatriotes" tués dans l’attaque du 7 octobre 2003, a-t-il poursuivi. "Jamais la France n’abandonnera ses compatriotes, jamais la France ne cessera d’exiger du Hamas la libération inconditionnelle de tous les otages", a renchéri le ministre.

De son côté, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a également rendu hommage aux victimes du 7 octobre dans un message sur X. Le président français a réitéré dimanche à Benjamin Netanyahou "l’engagement indéfectible" de la France pour la sécurité d’Israël. Leur conversation téléphonique est intervenue au lendemain des déclarations du locataire de l’Elysée appelant à l’arrêt de certaines livraisons d’armes à Israël.

Consulter notre dossier sur le conflit israélo-palestinien

7 octobre.

La douleur demeure, aussi vive qu’il y a un an. Celle du peuple israélien. La nôtre. Celle de l’humanité blessée.

Nous n’oublions ni les victimes, ni les otages, ni les familles aux cœurs brisés par l’absence ou l’attente. Je leur adresse nos pensées fraternelles.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 7, 2024