Alors que Tsahal poursuit son emprise sur le nord de Gaza, plus d’un mois après le début du conflit entre Israël et le Hamas, l’État hébreu a accepté jeudi de mettre en place des "pauses" quotidiennes dans cette zone. C’est ce qu’a affirmé la Maison-Blanche, même si le président américain estime qu’il n’y a "aucune possibilité" d’un cessez-le-feu.
En ouverture de la conférence humanitaire sur Gaza à Paris, le président de la Répubique française, Emmanuel Macron, a appelé jeudi à "œuvrer à un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas. "Dans l’immédiat, c’est à la protection des civils qu’il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu", a-t-il déclaré.
D’après Washington, Israël a accepté de faire des pauses quotidiennes dans les affrontements. L’armée israélienne ferait "chaque jour des pauses de quatre heures dans certaines zones du nord de la bande de Gaza". Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, a précisé que ces pauses seront "annoncées trois heures à l’avance".
Cette mesure permettrait aux habitants de fuir les hostilités dans la zone. Le président des États-Unis, Joe Biden, a cependant jugé qu’il n’y avait "aucune possibilité" de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Jusqu’ici, le démocrate s’est toujours opposé à cette idée. "Aucune. Aucune possibilité", a-t-il dit, selon les propos rapportés par les médias.
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