Ce jeudi, une frappe aérienne israélienne a touché une école dans la bande de Gaza, provoquant la mort de 28 personnes et blessant une cinquantaine d’autres, d’après les secouristes.
Des bombardements de l’armée israélienne ont causé la mort de 28 personnes. Tsahal affirme avoir ciblé un centre de commandement du Hamas. Les organisations humanitaires indiquent qu’il s’agissait d’un refuge temporaire pour des familles déplacées par les violences récentes.
Depuis quelques semaines, Israël a renforcé ses opérations militaires dans la région. Après une campagne de frappes aériennes au Liban, ciblant le Hezbollah, un allié du Hamas, les actions militaires se concentrent de nouveau sur le territoire palestinien. La situation reste extrêmement tendue, avec des bombardements quotidiens qui affectent durement la population civile.
Le Croissant-Rouge palestinien a confirmé que la frappe a touché l’école Rafidah, située dans le centre de Gaza, à Deir el-Balah. Les autorités israéliennes ont précisé que cette attaque ciblait précisément un groupe de « terroristes » opérant depuis des bâtiments désaffectés, utilisés auparavant comme établissements scolaires. Cependant, des témoins locaux et des organisations humanitaires contestent cette version, affirmant que l’école abritait principalement des civils cherchant refuge face aux combats.
Les frappes sur des bâtiments utilisés comme abris pour les déplacés sont devenues une tragique constante dans ce conflit. Depuis un an, Israël reproche régulièrement le Hamas de se dissimuler derrière des infrastructures civiles, telles que des écoles et des hôpitaux, pour mener ses opérations. Tsahal les accuse d’utiliser civils comme boucliers humains. De son côté, le Hamas rejette ces accusations.
L’armée israélienne annonce avoir ciblé une trentaine de sites associés au Hamas depuis mercredi, incluant le secteur de Jabalia, au nord de Gaza, où le mouvement islamiste tente, selon elle, de renforcer sa présence. Avec des violences qui s’intensifient, les habitants de la région continuent de vivre au rythme des bombardements, dans un climat de peur et d’incertitude.