Les Nations Unies organisaient à Doha une conférence visant à réduire la pollution pour freiner le réchauffement climatique.
C’est sous la présidence qatarie que s’est tenue la conférence de l’ONU sur le climat du 26 novembre au 8 décembre. L’objectif de cette réunion, réduire les gaz à effets de serre qui provoquent le réchauffement climatique.
Après deux semaines de négociations, les délégations n’avaient toujours pas tombées d’accord. Ayant pris un jour de retard sur le calendrier et les discussions n’avançant plus, le vice-Premier ministre qatari Abdallah al-Attiya est monté à la tribune et a adopté en rafale la série de textes proposés, prenant par surprise les membres de la conférence. Les représentants russe et américains ont d’ailleurs dénoncé un passage en force.
L’accord adopté donne naissance à l’acte II du protocole de Kyoto qui engage l’Union européenne, l’Australie et une dizaine d’autres pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. Mais cet effort ne sera que symbolique car les pays concernés n’émettent que 15% des gaz à effets de serre dans le monde.
Les textes votés n’ont pas non plus été des plus populaires chez les pays du Sud. Ces derniers attendaient un engagement à hauteur de 60 milliards de dollars d’ici 2015 pour assurer une transition entre l’aide d’urgence de 30 milliards de dollars pour 2010-2012, et la promesses des 100 milliards par an d’ici 2020. Ces pays ont quand même accepté d’adopter l’accord.
Compte tenu de la tournure des négociations, le prochain rendez-vous des Nations Unies, prévu à Paris en 2015 risque de se tenir sous tension. Cette conférence promet le plus ambitieux des accords pour vise à éviter le réchauffement climatique de 3°C à 5°C.
Source : Libération.fr