Le pays du Soleil-Levant a de nouveau libéré la traque du rorqual, une espèce menacée. Une de ces bêtes a été attrapée cette semaine. Elle mesurait 20 mètres de long, la dernière chasse remonte en 1976.
Cette nouvelle va choquer les défenseurs des animaux. Le Japon a tué un rorqual commun, le deuxième plus gros animal au monde, une grande première depuis 50 ans.
Une entreprise baleinière japonaise a franchi un nouveau cap en partageant des clichés de l’animal assassiné pour des raisons commerciales. Le Japon est l’un des derniers bastions de la chasse commerciale à la baleine aux côtés de la Norvège et de l’Islande. La nation a élargi sa liste de proies en y incluant cette année le rorqual commun, une espèce marine menacée. Le petit rorqual, le rorqual de Bryde et le rorqual boréal, en font déjà partie.
Les images dévoilent le corps inerte du cétacé, hissé à bord du nouveau navire baleinier japonais. Des employés, brandissant de grands couteaux, se tiennent prêts à dépecer la carcasse sous l’objectif des caméras. "Il s’agit de la première prise de rorqual commun dans le cadre de la chasse commerciale japonaise depuis 1976", a indiqué Masuo Ide, représentant de la société baleinière Kyodo Senpaku.
La baleine était un mâle de 19,61 mètres et d’un poids estimé à 55 tonnes. Il a été abattu le 1er août par des équipages. Son corps a ensuite été remorqué jusqu’au Kangei Maru, le nouveau bateau japonais, où il a été découpé et préparé pour le stockage.
Le rorqual commun, classé comme "vulnérable" par l’UICN, a été éliminé à des fins commerciales au Japon. Depuis la capture du premier spécimen, quatre autres ont été harponnés. La viande de cet animal marin a déjà été mangée au Japon, notamment à Sapporo. De nouvelles dégustations sont programmées à Tokyo.