Malgré la pandémie de coronavirus, les autorités chinoises ne comptent pas lâcher "la victoire complète dans la lutte contre la pauvreté", officiellement lancée en 2014.
En 2020, être pauvre en Chine c’est vivre avec un revenu annuel inférieur à 4 000 yuans (514 euros). Les chiffres officiels ont révélé que le vaste pays asiatique comptait 98,99 millions de pauvres fin 2012 et encore 5,5 millions fin 2019. Les autorités chinoises se sont pourtant fixées comme objectif de maintenir "la victoire complète dans la lutte contre la pauvreté", officiellement lancée en 2014, malgré l’épidémie de Covid-19. Cet objectif a été clairement annoncé par le président chinois, Xi Jinping le 6 mars dernier, rapporte Le Monde. Ainsi, il ne devrait plus officiellement y avoir de pauvres en Chine le 31 décembre 2020.
Dans l’atteinte de cet objectif ambitieux, de nombreux progrès ont été réalisés notamment dans les provinces les plus reculées de la Chine. Les autorités ont en effet misé sur les grands moyens pour désenclaver la province montagneuse du Gansu coincée entre le plateau du Tibet et celui de Mongolie intérieure. Les paysans accrochés jusqu’ici à des terres ingrates seront dans la foulée relogés dans les villes. D’après Liu Yongfu, directeur du bureau gouvernemental pour la réduction de la pauvreté et le développement, "plus de huit millions de personnes pauvres ont été relogées ces dernières années".
Pour endiguer la pauvreté en Chine, le gouvernement local s’engage à ce que les personnes vivant dans la précarité puissent se nourrir et se vêtir. Ils doivent également bénéficier de "trois garanties" à savoir l’accès à une éducation obligatoire, à des services médicaux de base et à un logement. A l’heure actuelle, seules 150 000 personnes ne disposent toujours pas des "trois garanties", souligne Liu Yongfu.
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